Jean-Pierre GOUY   -   Maison de l'Imprimerie et du papier   - Les Bordes  F. 19700 Saint Clément   - GPS: N°45°20° 477' - E 1°42 , 700' -  Tél. : 05 55 23 18 02 - JE N'AI PAS le téléphone à l'atelier DONC LAISSEZ un MESSAGE et votre N° SINON JE NE RAPPELLE PAS


   
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Les Techniques de l'Imprimerie

Trois procédés de reproduction de motifs par pression sont utilisés:

1. Le motif est en relief.

- la xylographie: le bois est taillé dans le sens du fil, laissant le dessin en relief. Cette technique utilisée jusqu'au début du 3e tiers du XVe siècle pour imprimer des textes fut par la suite réservée à l'impression d'images pieuses ou profanes (cartes à jouer) coloriées à la main.
- Bois debout: le fil du bois est perpendiculaire à la surface à tailler. Les risques d'éclatement du bois sont ainsi réduits et le burin peut plus aisément travailler dans tous les sens, permettant même d'obtenir des variantes de gris. Ce procédé fut utilisé à partir de la fin du XVIIIe siècle.
- le linoléum: un canif, des gouges permettent de travailler comme un bois de fil ce matériau bon marché utilisé par Matisse.
- la "patatogravure": les enseignants et les animateurs connaissent ce support très bon marché: la pomme de terre, qui coupée en deux, est facile à creuser. Une encre à l'eau ou de la gouache permettront quelques reproductions.

Quel que soit le mode de confection du motif typographique, l'ensemble est "calé" dans la presse, un rouleau dépose de l'encre sur le relief, la feuille est ensuite plaquée contre le motif puis est enlevée, le rouleau revient, puis une autre feuille...

Les imprimeurs et en particulier ceux qui composent encore les textes en caractères de plomb, lettre par lettre, réservent le nom de typographie à cette technique. Ce mot était utilisé jusqu'au milieu du XXe siècle pour désigner l'impression de motifs (lettre ou dessin) à partir d'un relief.

Actuellement, l'ordinateur permet de composer un texte, la photographie permet la réalisation d'un film négatif qui est projeté sur une plaque photosensible. La couche photosensible exposée à la lumière durcit et le développement qui a pour but d'éliminer les parties non-exposées se fait dans l'acide nitrique (support zinc) ou dans le perchlorure de fer (support cuivre). Des supports polymères encore plus résistants que le métal sont maintenant utilisés.

Il est sûr que, dans le cas de textes destinés à être retirés de temps à autre, pouvoir conserver la composition représente un gain de temps et donc financier importants..


2. La gravure en creux ou taille-douce

Le mot gravure devient à tort, un terme générique pour désigner tout dessin imprimé, particulièrement dans le monde artistique.

Diverses techniques peuvent être mises en oeuvre pour obtenir une gravure, c'est à dire l'impression d'un motif au moyen d'une plaque où ce même motif est en creux. Plus ou moins d'encre se déposera dans les "tailles", les "morsures" selon leur profondeur.

le burin permet d'obtenir un trait précis et franc;
la pointe sèche en griffant le cuivre soulève des barbes qui retiennent l'encre et donnent un trait velouté;
la manière noire permet d'obtenir les plus beaux noirs d'imprimerie. La plaque est bercée par un instrument arrondi, muni d'aspérités et de cannelures (le berceau) qui crible la surface de la plaque d'une multitude de petits trous. Un brunissoir permet de dégager le dessin en repoussant plus ou moins le métal pour obtenir des blancs (on rebouche entièrement) ou des gris plus ou moins foncés (on rebouche plus ou moins).
l'eau forte: la plaque est préalablement vernie puis le graveur raye la plaque pour mettre à l'air le métal; il plonge alors sa plaque dans de l'acide nitrique ou du perchlorure de fer dilués pour mordre les parties non protégées par le vernis.
l'aquatinte: Des grains de résine ou un vernis recouvrent la plaque en laissant à nu, entre eux, de petits intervalles que l'acide va mordre.

Tous ces procédés peuvent être utilisés sur une même plaque.


Imprimerie en Taille Douce

Imprimerie en Taille Douce

Le taille-doucier ou imprimeur en taille-douce encre la plaque en nourrissant les tailles puis essuie, d'abord avec une mousseline puis avec la paume de la main, pour enlever les excès d'encre et obtenir ainsi des blancs; la plaque posée sur le plateau de la presse taille-douce est recouverte d'une feuille de papier -mouillée pour être plus souple et aller mieux chercher l'encre dans les tailles- et de deux ou trois langes ou feutres avant de passer en très forte pression entre les deux cylindres de la presse. Il y a en général une plaque, donc un tirage par couleur. Le tirage est ensuite mis à sécher entre des buvards.

Si pour l'oeil peu exercé il est difficile en regardant une image, voire impossible dans le cas d'un texte, de faire la différence entre l'impression typographique ou lithographique, voire en sérigraphie, il est en revanche assez aisé de reconnaître une gravure (en creux). Il est d'usage depuis le début du XIXe siècle que le format de la feuille qui reçoit le dessin soit supérieur à celui de la plaque gravée. La feuille garde en creux l'empreinte de la plaque, ce qu'on appelle la cuvette.

Le Carton

Le Carton

Pesant au moins 224 grammes/m², il est composé de plusieurs feuilles de papier superposée, fabriquées pour les feuilles internes de matériaux de récupération (journaux, paille) en mélange avec des fibres neuves, pour les surfaces externes, de fibres neuves.

Deux techniques peuvent être mises en oeuvre, selon la destination du carton. Les feuilles de papier humides se superposent à la fabrication et se collent lors de leur passage sous la presse, grâce à l'eau qu'elles contiennent. La fabrication du carton peut également se faire sur une forme ronde ; le tamis cylindrique, en passant dans la cuve de pâte diluée, retient une pellicule de fibres qui s'égouttent grâce à une dépression à l'intérieur du cylindre ; la feuille formée s'enroule alors sur un rouleau, en couches superposées ; on arrive ainsi à fabriquer des feuilles d'un grammage supérieur à 1000 grammes/m². Lorsque le nombre de tours est suffisant pour que le poids voulu soit atteint, un procédé de découpe (une ficelle que l'ouvrier soulève lorsque la cloche tinte, un jet d'eau sous pression, un laser) permet à la feuille de partir entre 2 rouleaux presseurs, avant d'être ensuite pressée à plat. Le carton ondulé est le résultat du collage à l'aide de colles à base d'amidon, de 2 feuilles au moins, dont une est ondulée pour obtenir une meilleure résistance.


Les papiers et matériaux de récuperation passent d'abord sous un meuleton pour être réduits en bouillie avant d'être mis en pâte Un Meuleton

3. Sans creux ni relief

La Lithographie:

Ce procédé d'impression à plat sans relief a été inventé en 1796 à Munich par Senefelder.

  

 Tom Borocco, lithographe alsacien (Colmar) en démonstration.

Le dessin est fait au crayon gras sur une pierre lisse. Fixé grâce à un mélange d'acide et de gomme arabique, il ne peut retenir l'eau passée sur toute la pierre mais prend l'encre grasse -posée au rouleau- que repoussent les parties non dessinées et donc humides. La feuille est alors posée sur la pierre, puis une carte épaisse et graissée sur une face (carte de Lyon) ou un cuir la recouvre. Le râteau -planche de bois dont une tranche recouverte par un cuir transmet la pression- est abattu sur le bord de la pierre et à la force des bras, à l'aide d'un "volant" ressemblant à la barre d'un navire, le lithographe fait passer toute la surface de la pierre lithographique sous la pression du râteau. Ici encore, une pierre, donc une partie du dessin, donc un passage est nécessaire par couleur.

La fabrication du papier à la machine a permis au XIXe siècle l'impression de grands formats par ce procédé. Les artistes, la publicité vont adopter ce procédé devenu rare; la presse lithographique a été modernisée -en 1868, Marinoni imprime 20.000 journaux à l'heure sur une presse lithographique automatique- puis la pierre lourde et rare a été remplacée par des plaques en aluminium photosensibles.


L'offset

Reprenant le principe de la lithographie, ce procédé fait appel à des surfaces photosensibles sur des plaques aluminium ou zinc.

Offset en anglais signifie "report". Le papier n'entre pas en contact avec le cylindre qui supporte la plaque sensibilisée. Le texte ou l'image se reporte sur le blanchet, cylindre en caoutchouc qui reporte le motif sur le papier. Contrairement aux autres procédés d'impression, l'image sur la plaque sensibilisée est à l'endroit.


la sérigraphie

Le motif figure sur un écran de soie ou maintenant en synthétique au tissage très fin (200 fils au centimètre). Une raclette passe l'encre sur l'écran; celle-ci se dépose sur le papier, traversant l'écran dans les parties qui n'ont pas été obturées. La souplesse de l'écran permet l'impression sur des formes et des supports aussi divers que les bouteilles, les boites ou les tee-shirt.



contact | email : jeanpierre.gouy@lespapiersdumoulin.com
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